Arsis, Thesis

Arsis, l’élévation. C’est en 2006 que Pierre-Fabien Roubaty choisit ce terme grec d’une profonde signification, pour désigner le chœur qu’il façonnera et guidera vers l’idéal de cet élan musical.

Le Chœur Arsis compte actuellement une trentaine de chanteuses et chanteurs. Tout en ayant une prédilection pour les compositeurs des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, le chœur fait de régulières incursions dans des répertoires plus contemporains (B. Britten, L. Bernstein, A. Pärt, J. Corigliano), sans négliger la création (œuvres crées de Theo Flury, Etienne Crausaz et Henri Baeriswyl). Parmi les œuvres ambitieuses abordées par le chœur, citons Ein deutsches Requiem de J. Brahms, la Grande Messe en Ut ou les Vesperae solennes de Confessore de W.A. Mozart, la Nelsonmesse de J. Haydn,  le Magnificat, la Passion selon St-Jean et le motet Jesu, meine Freude de J. S. Bach. 

Si l’effectif réduit permet d’aborder des œuvres intimistes, de fréquentes collaborations avec des chœurs amis (Ensemble Vocal de Lausanne, Chœur de la Cathédrale Saint-Nicolas, Chœur Pro Arte de Lausanne) donnent à l’ensemble l’opportunité de chanter des œuvres aux dimensions plus imposantes, telles que la Neuvième Symphonie de L. van Beethoven ou l’Oratorio Splendor, création du compositeur suisse Théo Flury. Le chœur Arsis collabore également avec de nombreux ensembles instrumentaux dont le Capriccio Barockorchester, l’Orchestre de chambre fribourgeois (OCF) ainsi que l’Ensemble Continuum. En 2011, le chœur Arsis remporte le concours choral de Fribourg (prix du public et prix du jury), et se voit engagé pour le concert d’ouverture de l’édition suivante. Le contact avec des chefs renommés tels que Daniel Reuss ou Vladimir Ashkenazy permet également au choeur Arsis de poursuivre sa quête de l'excellence.

Régulièrement invité en Suisse et à l’étranger, le chœur chante notamment au Festival d’Interlaken en 2010, aux Concerts de l’Avent de Villars-sur-Glâne 2012, dans la saison du Théâtre Équilibre de Fribourg en 2015, au festival Musique des Lumières à Delémont en 2018. Hors de nos frontières, Arsis a eu le privilège de chanter au Dom de Salzburg, à la Basilique Saint-Pierre de Rome, ou encore à la basilique Santa Maria Novella de Florence.

Un des particularités d’Arsis réside dans son encadrement professionnel qui lui offre un développement musical remarquable. En effet, des formations vocales sont proposées par des enseignants de chant au conservatoire de Fribourg, Sophie Marilley, Jean-Luc Waeber et Marie-Françoise Schuwey, ou encore de la phonétique par Anthony di Giantomasso (prof. HEMU Lausanne). Par ailleurs chaque répétition du chœur est réalisée sous la conduite d’un chef professionnel, d’un co-répétiteur et d’une cheffe assistante, tous diplômés des Hautes Écoles de Musique suisses.